Elle a 18 ans, il en a 20.
Depuis
l'origine du monde, le Phænix meurt et renaît perpétuellement de ses
cendres. Malheureusement, les deux amants ont été séparés et l'oubli de
leurs vies antérieures les empêche d'être réunis...
Anaïa a bientôt dix-huit ans. Elle a déménagé en Provence avec ses parents et y commence sa première année d'université. Passionnée de musique et de théâtre, Anaïa mène une existence normale. Jusqu'à cette étrange série de rêves troublants dans lesquels un jeune homme lui parle et cette mystérieuse apparition de grains de beauté au creux de sa main gauche. Plus étrange encore : deux garçons se comportent comme s'ils la connaissaient depuis toujours...
Bouleversée par ces événements, Anaïa devra démêler le vrai du faux, comprendre qui elle est vraiment et qui saura la compléter. Elle devra souffler sur les braises mourantes de sa mémoire millénaire pour redevenir elle-même. S'ouvriront alors les portes d'une nouvelle réalité dans laquelle amour et fantastique sont étroitement liés.
Anaïa a bientôt dix-huit ans. Elle a déménagé en Provence avec ses parents et y commence sa première année d'université. Passionnée de musique et de théâtre, Anaïa mène une existence normale. Jusqu'à cette étrange série de rêves troublants dans lesquels un jeune homme lui parle et cette mystérieuse apparition de grains de beauté au creux de sa main gauche. Plus étrange encore : deux garçons se comportent comme s'ils la connaissaient depuis toujours...
Bouleversée par ces événements, Anaïa devra démêler le vrai du faux, comprendre qui elle est vraiment et qui saura la compléter. Elle devra souffler sur les braises mourantes de sa mémoire millénaire pour redevenir elle-même. S'ouvriront alors les portes d'une nouvelle réalité dans laquelle amour et fantastique sont étroitement liés.
Phaenix T.1 : Les Cendres de l'Oubli
De Carina Rozenfeld
Chez la collection R
434 pages
17,90 €
Phaenix, c'est le début de quelque chose de grand. La
réincarnation d'un mythe, avec plus de couleurs, plus d'amour, plus de musique
! Le renaissance d'une histoire travaillée au fil des siècles par la plume de
tous, célèbres ou inconnus. Carina redonne une vie à ces deux êtres
inséparables qui forment le Phaenix, avec poésie et majesté !
Anaïa vient d'emménager dans la villa de feu ses grands-parents,
et fait sa rentrée en première année de fac, dans la ville d'à côté. Elle y
rencontre là-bas deux garçons : Eidan et Enry. L'un est ténébreux, fermé et
spécial. L'autre est plein de vie, ouvert et joyeux la plupart du temps.
D'étranges phénomènes arrivent à Anaïa à leurs côtés, alors qu'elle tombe
amoureuse des deux …
Parlons un peu d'Anaïa, Anaïa Heche pour être précis. C'est
une jeune fille sensible, joyeuse, tracassée par les simples problèmes communs
d'un grand ado, notamment celui de se retrouver dans une ville qu'elle ne
connaît que très peu, avec personne de proche, en laissant à Paris sa meilleure
amie Juliette et le garçon qu'elle aime, Roméo, beau, intelligent, parfait ! Sa
vie et ses préoccupations vont profondément changer dans ce premier tome. On va
la voir évoluer, se renfermer un peu, se perdre dans les méandres du problèmes
auquel elle s'attaque, et qui la concerne de très près, trop près. C'est aussi
une incroyable violoniste, une virtuose, laissant la musique l'atteindre
jusqu'au fond de son cœur, la guérir de ses maux les plus profonds. Elle
s'abandonne parfois à elle, au détour d'un morceau de violoncelle, s'en allant
en elle pour quelques instants, où rien d'autre ne compte que de vivre. Ces
moments la remplissent d'émotions, soignent ses plaies jamais refermées.
Ce roman est puissant, fort, renversant. Il vous bouscule,
vous chamboule, va s'inscrire dans chaque parcelle de votre corps. Il vous
marque à jamais de son empreinte, sillage d'une lecture bouleversante, remplie d'émotions et de
personnages plus touchant les uns que les autres.
L'amour est au cœur du roman, un amour éternel, intemporel,
une victoire sur le mal et les ténèbres, le symbole de deux vies liées pour
toujours et à jamais. Il nous fait rire, pleurer, nous montre les moindres
facettes de chaque personnage, pour le meilleur et le pire, les unit, les
déchire, au fil des mots et des pages, sous la baguette, ou plutôt la plume, de
Carina.
Poésie et beauté s'entremêlent dans les lignes de Carina
Rozenfeld, transportant le lecteur, le plongeant dans un monde d'amour et de
trahison. Cette auteur manie les mots avec perfection, jongle avec eux comme
avec des balles. Elle nous fait passer, en une lettre, de la plus grande joie à
la plus profonde tristesse, elle se joue de nos émotions, nous attache à un
personnage, le mauvais évidemment. Elle trompe son lecteur, le fait passer par
tous les sentiments qui existent, et le pire, c'est que le lecteur adore ça.
C'est un frisson exaltant, une joie incompréhensible. Cela rajoute un piquant au livre, déjà bien
savoureux par son suspense qui grandit de plus en plus. Avec le côté
fantastique qui se développe et l'évolution des relations entre le trio
principal, le livre devient de plus en plus accrochant au fur et à mesure du
temps qui passe !
La musique sait soigner les plaies, exprimer nos plus
profonds désirs, nos craintes les plus grandes, nos sentiments, tristes ou
joyeux ; elle peut tuer et faire renaître. La musique a un pouvoir illimité, et
Carina l'a bien compris. Car cette musique est omniprésente dans tout ce roman.
Et il est possible de lire le roman, l'ordi à côté, pour écouter la chanson
dont il est question en lisant. Et un index à la fin nous permet de poursuivre
cette lecture, pour revivre le roman, e chansons, et ainsi comprendre ce que l'auteur
évoquait à l'écoute d'une chanson !
Quelque chose de magique donc, que
d'associer deux outils d'expression, aussi puissants et profonds : l'écriture
et la musique, la lecture et l'écoute, la sensibilité entière, des yeux aux
oreilles, pour que le message soit encore plus fort !
Quelques citations :
- "Il fallait que j'exprime ce sentiment qui m'étreignait l'âme, et j'entamai aussitôt l'allemande de la Suite n°5 de Bach, empreinte de la même mélancolie que mon humeur. […] Alors je fermai les yeux et me remis à jouer, attentive à chaque vibration que l'instrument envoyait contre mon corps, chaque battement de mon cœur en rythme avec la mélodie, chaque frémissement des arbres dans la pinède, chaque parfum qui remontait de la terre après une chaude journée." P.49
- "Je laissai la musique me nettoyer, les notes qui s'envolaient portant avec elles la peine et la langueur qui m'avaient envahies." P.49
- "Je ne savais pas quoi dire. Je ne savais rien de ce garçon, je ne le connaissais pas. Juste son prénom, et la couleur de ses yeux." P101
·
Un roman juste sublime, une lecture magique dans le monde
d'un mythe revisité, la partition d'un livre parfait !
Théo
Et n'oubliez pas, vous avez jusqu'au 15 février pour : (cliquez sur l'image)
Bonjour, super article !
RépondreSupprimerIl me semble t'avoir rencontré lors de la rencontre avec Elise Fontenaille, l'année dernière au Conseil Général de Bordeaux. Je fessais parti du club lecture du collège d'Hourtin.
Bonne journée,
Pierre.