lundi 9 décembre 2013

Parce que j'en avais besoin ...

Ce soir, j'ai besoin d'écrire. De me défouler et dire au monde que je l'emmerde. Que j'ai moi aussi des rêves et que je n'aime pas les voir brisés, réduits en miettes, comme autant de grains de poussière. Ce n'est pas à cause de ce qui s'est passé ce soir sur Facebook (ça a été le déclencheur de ce besoin d'expression mais le problème est réglé et enterré), mais simplement parce que je ne sais plus où je vais. Je monte tous les matins à six heures dans ce bus qui m'emmène au lycée. Endroit de liberté. Oui. Une prison ? Aussi, parfois. Alors, quand c'est prison, on regarde le petit bout de ciel par la fenêtre et on se dit qu'on préférerait être à la place de ce nuage, haut dans le ciel. Puis, revigorés de rêves, on revient sur Terre, on réintègre notre corps, on lève la main, pose des questions, apporte des réponses. On sourit, on rigole, on partage, on aime. Et de temps en temps, on jette un coup d’œil au petit nuage pour être sûr de ne pas être seul si un jour tout le monde s'en va.
Dans un moment d'ennui, on s'imagine courageux, respecté et respectable pouvant regarder quelqu'un dans les yeux et lui dire qu'il fait chié le monde, que l'ambiance est passable à cause de lui et qu'il faut qu'il redescende de son piédestal. Puis on voit cette personne durant une heure trente, et on se tait, en pensant simplement que si juste une fois on pouvait lui montrer qu'il emmerde le monde, alors on serait heureux. On se dit aussi qu'une personne peut changer du tout au tout en deux mois. Que tu peux en deux mois passer pour elle du joueur utile et agréable à un joueur inutile et un peu nul. Que d'une personne juste et avec qui tu es en accord permanent, elle peut devenir une personne avec laquelle tu as de plus en plus de mal à t'accorder, que tu ne comprends et que pourtant tu soutiens, envers et contre tout. Parce qu'au fond, tu espères voir resurgir le passé.
Que le passé ressurgisse oui ! Que l’innocence de l'enfance revienne et qu'elle te berce, encore des années durant, et te fasse courir, sauter, rire, danser et aimer des étoiles pleins les yeux. Qu'elle te fasse te sentir intouchable. Puissant. Libre.  A nouveau ...

2 commentaires:

  1. Mon Théo, ne broie pas tant de noir dans ce joli texte.
    Parle au besoin.
    Bisous ♥

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Nathan <3
      Noir rime avec espoir ... lumière avec colère ... Il y a du bon dans le mauvais et du mauvais dans le bon :)

      Supprimer

Salut !!
Merci de laisser une trace de votre passage, avec politesse, cela va de soi !!
Amicalement
Théo