dimanche 1 février 2015

Cher Tom, cher Nathan, 
Chers cousins, 

Il y a deux jours, vous avez soufflé 18 bougies ! 18 ... déjà ... Je me rappelle.

Je me rappelle de vous, petits, deux petites gouttes d'eau que j'ai très vite su différencier. 
Je me rappelle de nous, jouant, courant et riant dans l'herbe, nous imaginant héros d'un royaume lointain. Nous évader était si facile. D'un battement de cil, nous étions princes, héros magiques aux pouvoirs sans limites, qui affrontaient sans sourciller tous les monstres à leur portée. 
Je me rappelle des longues heures de jeux de société, où après un tri minutieux et un vote sans scrupules nous jouions jusqu'à plus soif, épuisant toutes les boîtes de votre placard.
Je me rappelle de nos longues discussion nocturnes, mêlant spatchounes, rêves, problèmes et solutions. 
Je me rappelle de nos yeux, qui pétillaient, chaque veille de Noël.
Je me rappelle de vos sourires, lorsque, enfin, nous nous retrouvions après une longue période sans se voir.

Puis, plus tard, je me souviens de nous, grandissant. Ensemble, mais vous avec un an d'avance, toujours. 
Je me souviens de ces heures plus sérieuses, où nous nous livrions les uns aux autres, sous un voile de pudeur et de secret qui chaque année s'est épaissi, cultivant chacun de notre côté notre petit jardin secret. 
Je me souviens de jeux de société, plus complexes, plus intenses.
Je me souviens de moments plus forts, moins heureux, plus tristes. 
Je me souviens de nous, traversant ensemble les tempêtes auxquelles nous confrontaient la vie.
Je me souviens de nous, heureux, ensemble, dans des salons de Montreuil bondés.

Et puis, je vois d'autres images.
Je vois un canapé noir dans un appartement à Bordeaux, nouveau complice de notre lien plus que familial. 
Je vois trois enfants qui rêvaient à leur futur. 
Je vois vos amis, je vous vois entourés de poussins, ces personnes un peu folles, complètement déjantées, et fabuleusement source de sourire. Je les remercie, ces petits poussins, qui gazouillent pour vous rendre heureux. Je les remercie de vous rendre heureux.
Je vois des moments difficiles, où vos épaules et vos oreilles ont été là pour m'accueillir, m'écouter, me conseiller. 
Je vois de longues heures au téléphone, à partager nos vies, avec toujours un petit quelque chose à dire.
Je vois de belles images, trop pour toutes les citer, qui me donnent autant envie de sourire que de pleurer. Pleurer de joie, de bonheur. Parce que vous avez toujours été là.

Et aujourd'hui alors ? Eh bien aujourd'hui vous êtes devenus adultes ... Ouai nan je m'emballe là ! En fait, vous n'êtes pas plus adultes qu'hier. Parce que vous êtes toujours aussi fous, gardant précieusement votre âme d'enfant. Parce que ce n'est pas une bougie qui va vous changer.Parce que, dans 10ans, on s'appellera toujours, on se verra toujours, et on s'aimera toujours.Parce que, depuis 18 ans, vous illuminez la surface de cette planète. Parce que, depuis 18 ans, vous donnez le sourire à tous ceux que vous croisez. Parce que, depuis presque 17 ans, vous êtes des phares dans la nuit, lumières distinctes qui me guident dans les noirs que je peux traverser. Des HAUTES LUMIÈRES.


Alors, mes chers cousins, je vous souhaite un magnifique anniversaire ! Vous avez 18 ans depuis deux jours, et vous brillez encore plus. Je vous souhaite une belle vie, pleine de bonheur, de lumière et d'amour. 
Gros bisous,
Théo, votre cousin qui vous aime

2 commentaires:

  1. Wah Théo merci tu m'as donné envie de pleurer.
    Tu sais écris cousin
    Merci.
    A demain, a dans une semaine, à dans dix ans, à dans cent ans.
    Ton cousin qui ne cessera lui aussi de t'aimer

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  2. Quelle magnifique lettre.
    Je ne sais que dire.
    Merci ♥
    LOVE U

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Salut !!
Merci de laisser une trace de votre passage, avec politesse, cela va de soi !!
Amicalement
Théo