Une pépite … Ce
livre est une pépite, un joyau !
Je l'ai purement et
simplement dévoré !
Comme Le dernier hiver,
ce roman se place dans la lignée de ceux qui inventent un
futur à la Terre. Mais, comme Le dernier hiver, il s'en
démarque par une poésie et une originalité
inimaginables !
Diane, 16 ans, est une
militante non-importante dans le parti "Les enfants de Gaïa".
Accompagnée par Léo, un ami très actif dans ce
même parti, ils vont tous deux à une manifestation pour
protester contre l'énergie nucléaire, tout juste dix
ans après Gravelines, une centrale nucléaire dont le
réacteur a été fissuré après une
violente tempête. Dans cet incident, Diane et Léo ont
tous deux perdus beaucoup … La manifestation reste tranquille.
Jusqu'à ce qu'Elodie Forez, jeune journaliste pour France 2,
viennent interviewer Diane et Léo. Jusqu'à ce que Diane
livre ses mots, pour qu'enfin, Clara s'exprime. Jusqu'à ce
qu'une balle anti-émeute la touche. Alors, tout bascule. Car
Diane est devenue une icône, elle incarne tout ce que le
nucléaire peut faire en termes de malheur.
Après cette balle,
elle plonge dans un profond coma pour n'en ressortir que 10 ans plus
tard dans un monde profondément changé, écologique
du tout au tout.
De fille normale, Diane
passe au statut de déesse. Une déesse qui, comme dans
l'antiquité, est avant tout une chasseresse ... Et qui, cette
fois-ci, chasse la vérité. Car, si le monde peut
changer, les hommes resteront toujours les mêmes. Et les
déesses sont là pour chasser les pourris …
J'espère simplement
ne pas en avoir trop dit, ne pas avoir trop dévoilé
l'histoire.
Tout ce contexte, ce
nouveau monde nous dépasse un peu à travers les yeux de
Diane. Tout semble si écolo, si "pourquoi on fait pas ça
nous, c'est top !", si … parfait ! Mais pourtant, dans le
meilleur des mondes, quand l'homme est là, le fruit pourrit !
Le futur de la Terre,
beaucoup de livres en traitent. Pourtant, Marcastel, par une
débordante originalité, se démarque une fois de
plus. Dans Le dernier hiver, on abordait le pire des mondes et
le meilleur des humains alors que, dans Un monde pour Clara,
on aborde plutôt un monde meilleur (enfin …) et le pire des
humains. Ce qui rend ce roman à part, c'est effectivement de
partir dans un monde qui semble meilleur, mais c'est aussi, encore et
toujours, le talent de Jean-Luc Marcastel.
On trouve dans ce roman
des personnages superbement travaillés, complets et géniaux.
Léo est un
idéaliste. Militant convaincu des "Enfants de Gaïa",
il veut et croit en un monde meilleur, plus écologique, en
respect avec la Nature et Gaïa, divinité grecque de la
Terre.
Diane est bien sûr
le centre du roman. Elle est fragile à bien des égards.
Très sensible, elle est très attachée à
Léo et très affectée par ce qu'il peut faire.
Elle est vraiment géniale. Elle est à la fois faible et
forte, sensible et dure comme la pierre. Elle est capable de tout
quant il s'agit de sauver les gens qu'elle aime, même du pire.
Il y a aussi Clara, la
forte, la puissante. La sœur aînée de Diane. Son
modèle. Elle est celle qui a réussi, tout réussi.
Brillante à l'école, brillante en tout. Elle est le
soutien de Diane dans les moments durs, le rocher inébranlable
auquel elle peut s'accrocher. Toujours présente pour sa sœur,
elle la mettra sur la voie, et l'aidera, à enfin, prendre son
envol, telle une colombe.
Je voudrai aussi parler de
Zoé. Fillette, elle apparaît très tardivement
dans le roman. Pourtant, sa fraîcheur et sa vitalité
donnent un nouveau souffle à Diane. Elle lui donne la
possibilité d'être à la fois mère et
grande sœur, de cœur bien sûr. Innocente, elle voit la vie de
ses yeux d'enfant, et en livre sa version avec les mots qui partagent
la magie de l'enfance.
Jean-Luc Marcastel a un
don, c'est certain !
Il transforme tout ce qu'il écrit en
joyaux. Sa plume est tout simplement irrésistible ! La poésie
qu'il développe au fil des pages emporte le lecteur, l'emmène
dans son monde et le séduit, de la première majuscule
au dernier point. La magie de son écriture ne réside ni
dans le suspens ni dans l'action, mais dans l'émotion, les
sentiments. Elle prend un sens quand le lecteur ressent tout ce que
Marcastel veut lui faire parvenir, quand le lecteur vit réellement
avec les personnages qu'a créés l'auteur. Ce livre est
un véritable voyage au pays de la littérature, au pays
de la poésie et de la sensibilité. C'est une véritable
seconde vie et un pur bonheur.
Alors, le 9 octobre, vous
n'avez qu'une chose à faire : être en librairie, acheter
Un monde pour Clara, et le commencer dès que vous
rentrez chez vous. Ensuite, vous n'avez qu'à vous laissez
porter par la magie des mots, vous laisser embarquer dans ce voyage
aux mille nuances de verts, et vous régaler.
Une pépite,
je vous dis … une pépite …
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Salut !!
Merci de laisser une trace de votre passage, avec politesse, cela va de soi !!
Amicalement
Théo