samedi 3 août 2013

 
Une pépite … Ce livre est une pépite, un joyau !
Je l'ai purement et simplement dévoré !

Comme Le dernier hiver, ce roman se place dans la lignée de ceux qui inventent un futur à la Terre. Mais, comme Le dernier hiver, il s'en démarque par une poésie et une originalité inimaginables !

Diane, 16 ans, est une militante non-importante dans le parti "Les enfants de Gaïa". Accompagnée par Léo, un ami très actif dans ce même parti, ils vont tous deux à une manifestation pour protester contre l'énergie nucléaire, tout juste dix ans après Gravelines, une centrale nucléaire dont le réacteur a été fissuré après une violente tempête. Dans cet incident, Diane et Léo ont tous deux perdus beaucoup … La manifestation reste tranquille. Jusqu'à ce qu'Elodie Forez, jeune journaliste pour France 2, viennent interviewer Diane et Léo. Jusqu'à ce que Diane livre ses mots, pour qu'enfin, Clara s'exprime. Jusqu'à ce qu'une balle anti-émeute la touche. Alors, tout bascule. Car Diane est devenue une icône, elle incarne tout ce que le nucléaire peut faire en termes de malheur.
Après cette balle, elle plonge dans un profond coma pour n'en ressortir que 10 ans plus tard dans un monde profondément changé, écologique du tout au tout.
De fille normale, Diane passe au statut de déesse. Une déesse qui, comme dans l'antiquité, est avant tout une chasseresse ... Et qui, cette fois-ci, chasse la vérité. Car, si le monde peut changer, les hommes resteront toujours les mêmes. Et les déesses sont là pour chasser les pourris …

J'espère simplement ne pas en avoir trop dit, ne pas avoir trop dévoilé l'histoire. 

Tout ce contexte, ce nouveau monde nous dépasse un peu à travers les yeux de Diane. Tout semble si écolo, si "pourquoi on fait pas ça nous, c'est top !", si … parfait ! Mais pourtant, dans le meilleur des mondes, quand l'homme est là, le fruit pourrit !

Le futur de la Terre, beaucoup de livres en traitent. Pourtant, Marcastel, par une débordante originalité, se démarque une fois de plus. Dans Le dernier hiver, on abordait le pire des mondes et le meilleur des humains alors que, dans Un monde pour Clara, on aborde plutôt un monde meilleur (enfin …) et le pire des humains. Ce qui rend ce roman à part, c'est effectivement de partir dans un monde qui semble meilleur, mais c'est aussi, encore et toujours, le talent de Jean-Luc Marcastel.

On trouve dans ce roman des personnages superbement travaillés, complets et géniaux.
Léo est un idéaliste. Militant convaincu des "Enfants de Gaïa", il veut et croit en un monde meilleur, plus écologique, en respect avec la Nature et Gaïa, divinité grecque de la Terre. 

Diane est bien sûr le centre du roman. Elle est fragile à bien des égards. Très sensible, elle est très attachée à Léo et très affectée par ce qu'il peut faire. Elle est vraiment géniale. Elle est à la fois faible et forte, sensible et dure comme la pierre. Elle est capable de tout quant il s'agit de sauver les gens qu'elle aime, même du pire.
Il y a aussi Clara, la forte, la puissante. La sœur aînée de Diane. Son modèle. Elle est celle qui a réussi, tout réussi. Brillante à l'école, brillante en tout. Elle est le soutien de Diane dans les moments durs, le rocher inébranlable auquel elle peut s'accrocher. Toujours présente pour sa sœur, elle la mettra sur la voie, et l'aidera, à enfin, prendre son envol, telle une colombe.

Je voudrai aussi parler de Zoé. Fillette, elle apparaît très tardivement dans le roman. Pourtant, sa fraîcheur et sa vitalité donnent un nouveau souffle à Diane. Elle lui donne la possibilité d'être à la fois mère et grande sœur, de cœur bien sûr. Innocente, elle voit la vie de ses yeux d'enfant, et en livre sa version avec les mots qui partagent la magie de l'enfance.

Jean-Luc Marcastel a un don, c'est certain ! 

Il transforme tout ce qu'il écrit en joyaux. Sa plume est tout simplement irrésistible ! La poésie qu'il développe au fil des pages emporte le lecteur, l'emmène dans son monde et le séduit, de la première majuscule au dernier point. La magie de son écriture ne réside ni dans le suspens ni dans l'action, mais dans l'émotion, les sentiments. Elle prend un sens quand le lecteur ressent tout ce que Marcastel veut lui faire parvenir, quand le lecteur vit réellement avec les personnages qu'a créés l'auteur. Ce livre est un véritable voyage au pays de la littérature, au pays de la poésie et de la sensibilité. C'est une véritable seconde vie et un pur bonheur.

Alors, le 9 octobre, vous n'avez qu'une chose à faire : être en librairie, acheter Un monde pour Clara, et le commencer dès que vous rentrez chez vous. Ensuite, vous n'avez qu'à vous laissez porter par la magie des mots, vous laisser embarquer dans ce voyage aux mille nuances de verts, et vous régaler. 
Une pépite, je vous dis … une pépite …

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