vendredi 26 avril 2013












Bonjour à tous ! Voici la troisième interview Etoilée, celle de Gilles Paris ! Une interview émouvante, triste, joyeuse, drôle, réaliste, sensible, où Gilles se confie avec son cœur ! 
Comme dans ses romans ...

"Bonjour Gilles ! Merci d'avoir accepté de répondre à mes questions, et surtout d'avoir bien voulu participé aux Étoiles 2013 !
  • · Une présentation s'impose !
Parce que certains ne te connaisse pas mais ne demande que ça !

o Pourrais-tu te présenter rapidement, en quelques mots ?

J’ai 54 ans, je suis écrivain et je dirige une agence de communication, spécialisée dans l’édition.


o    Parle-nous de ton adolescence ! Quel élève étais-tu ? Quel ado étais-tu ? Parle-nous de tes années de collégien et de lycéen !

J’étais un élève indiscipliné qui ne s’intéressait ni à l’histoire, ni à la géographie et encore moins aux mathématiques. Je séchais beaucoup de cours, me promenant dans Paris avec mes copains. J’avais tendance à les suivre, particulièrement pour faire des bêtises (vous n’en saurez rien !). Mes cheveux étaient longs, je m’habillais avec des couleurs impossibles (orange, violet), je parlais peu, je mâchais beaucoup de chewing-gum, et je n’aimais que mon professeur de philosophie qui me faisait recopier mes rêves au réveil, et qu’on étudiait ensemble à l’issue des cours.


o   Quelles études as-tu suivies ? Quels métiers as-tu exercés ?

J’ai eu un Bac D qui mélangeait Sciences et Mathématiques, deux disciplines que je n’aimais guère. Mon année de terminale s’est passée dans une Boite à Bac, Charlemagne, qui m’a permis d’avoir mon bac et de m’affirmer en littérature et en philosophie où j’ai eu 18/20. Hélas, c’était un coefficient très faible et j’ai eu mon Bac de justesse ! J’ai travaillé derrière mon diplôme, car je devais payer mon loyer. Des petits boulots au début, serveur dans un restaurant, manutentionnaire au B.H.V., employé dans une usine qui emballait des outils de précision, garçon de bureau au Monde, testeur de médicaments, puis j’ai intégré comme documentaliste le Ministère de la Jeunesse des Sports et des Loisirs. À 20 ans, j’ai créé et dirigé l’APS, un argus de la presse spécialisé dans le spectacle. À 25 ans, j’ai vendu mes parts et je suis parti un an en Afrique et en Grèce pour écrire et profiter des paysages et des gens. En rentrant, j’ai été journaliste, et le hasard m’a fait entrer dans l’édition. Cela fera bientôt trente ans.


  • L'écrivain que tu es

o   As-tu des habitudes d'écriture ? Des choses essentielles pour écrire ? Plutôt jour ou nuit ? Plume, stylo, ou ordi ?

Avec mon ordinateur portable, je peux écrire n’importe où, mais j’ai besoin de calme. Chez moi c’est idéal. Sinon, à la campagne, ou mieux, à l’étranger, loin de tout. Je peux écrire de 8h00 à minuit, avec quelques pauses. Je mange léger, je bois beaucoup d’eau. J’ai toujours une tablette de chocolat noir pas loin. Et mes cigarettes, des Fortuna Light, qui font déborder les cendriers, écrasées pour la plupart à la troisième bouffée. Parfois sur des passages très sensibles, j’écoute de la musique pour donner à la fois le rythme et l’émotion que je souhaite partager. Je choisi alors avec soin les CD que j’insère dans mon ordinateur portable. Par contre quand je travaille mon texte, j’ai besoin de l’imprimer et d’annoter en marge et au stylo, tout ce qui me vient à l’esprit : « trouver une meilleure expression », « paragraphe à revoir entièrement », « vérifier l’information ou l’orthographe ». La nuit, je dors ! J’ai besoin de sept à huit heures de sommeil.


o   Où trouves-tu l'inspiration ?

Dans la vie qui m’entoure, la mienne, et celle des autres que j’observe en permanence, parfois sans même m’en rendre compte !


o   Une question essentielle pour moi, pourquoi écris-tu ?

Ah la belle question ! Parce que si je n’écrivais pas, il me manquerait l’essentiel. Et je n’ai pas trouvé meilleur sparadrap pour couvrir mes blessures.


o   Depuis quand ?

Depuis l’âge de dix ans. J’écrivais un journal intime. Tout ce que je n’osais pas demander à mes parents, ni à ma sœur, ni à mes copains. A douze ans j’ai commencé des poèmes, puis des nouvelles. J’ai attendu d’avoir trente ans pour écrire mon premier roman.


o   Pourquoi écris-tu pour la jeunesse ?

Je n’ai pas le sentiment d’écrire pour la jeunesse. Mes livres sont au départ destiné à un public adulte. Il se trouve qu’ils peuvent se lire dès l’âge de 9/10 ans, parce que mes narrateurs ont cet âge et qu’il n’y a rien de cru dans mes textes. Je suis très tenté d’écrire d’ailleurs un livre jeunesse que je devrais commencer avant l’été.


o   Comment choisis-tu tes sujets d'écriture (la dépression, le meurtre d'une mère, l'innocence de l'enfance, …) ?

Est-ce que je les choisis ? Ou s’imposent-ils à moi avec une évidence qui me pousse à les coucher sur papier ? Je puise dans ma propre vie, mais j’y mets beaucoup de distance, parce que je suis quelqu’un de très pudique. Je préfère de loin les autobiographies inconscientes, où l’on ne se rend compte qu’après les avoir écrites qu’on a mis beaucoup de soi.


o   A-t-il été difficile de trouver une maison d'édition ?

Pour tous mes romans qui ont été publié, non. Cela s’est fait même facilement. Une rencontre, quelques pages lues et un contrat pour me rassurer… Par contre j’ai toujours un manuscrit qui s’appelle Les amis de Paul quelque part sur une étagère de mon bureau, refusé par plus de trente éditeurs. Ce livre probablement n’était pas bon !


o   Rencontres-tu souvent tes lecteurs ? Depuis quand ?

Depuis la parution de mon premier roman Papa et maman sont morts (Point Seuil). Mais dix ans ont séparé la parution de mes trois premiers romans. Aussi  les rencontres se sont estompées au fil des ans ! Déjà 20 ans !


o   Te souviens-tu de ta première séance de dédicaces ? Raconte-nous un peu ! [Où était-ce ? Qui avait décidé cette dédicace ? Qui l'avait demandé (le lieu d'accueil, l'édition, toi …) Comment te sentais-tu ? Quelles étaient tes impressions ?]

Non, je ne m’en souviens pas, pour être honnête ! Par contre j’ai en tête toutes celles que j’ai faites pour mon troisième roman Au pays des kangourous (Don Quichotte). Une année exceptionnelle (2012), émotionnellement très forte, avec des gens curieux, passionnés, qui m’ont surpris, enchantés et conquis. Aller au-devant de ses lecteurs est un cadeau du ciel.


o Quelques dates et lieux de futures séances de dédicaces ?

Le samedi 18 mai, je suis invité d’honneur (mazette) du salon Fée Clochette qui se tiendra à Paris au Café Louise 75006 (de 12h30 à 18h00), organisé par une amie que j’ai connu grâce à Facebook, mordue de livres, Régine Heindryckx-Recchiuti.  Le week-end du 20 et 21 juillet, je serais au salon de Sablet (près d’Avignon) pour la première fois.


  •  Au pays des Kangourous, de Gilles Paris
Retrouvez ma chronique ici !
o   Comment as-tu trouvé l'inspiration pour ce livre ?

Dans les trois dépressions que j’ai traversées, et dont je me suis sorti complétement depuis dix ans.


o   Pourquoi parler de la dépression à travers les yeux d'un enfant ?

Pour donner, justement, la distance nécessaire et la traiter avec un certain humour. Si j’avais pris le Je d’un adulte, mon livre aurait été tout autre, plus noir, sûrement insupportable.


o   Comment Simon est né ? C'est un personnage spécial, sensible et enfantin. Je suis sûr qu'on verrait l'innocence de l'enfance dans ses yeux s'il nous regardait ! T'es-tu inspiré d'une connaissance ?

Non, Simon est entièrement inventé. Bien sûr à bien des égards, je lui ressemble. Je ne juge pas en général, j’essaye de comprendre les gens qui m’entourent. J’ai aussi une certaine naïveté qui me permet de rester curieux des autres et me protège en même temps.


o   Pourquoi Simon ?

C’est un prénom ferme et doux. C’est aussi le copain de Courgette dans mon précèdent roman.  Dans Autobiographie d’une Courgette (J’ai Lu), c’est un enfant sombre. Je voulais lui donner une seconde chance et le rendre plus attachant.


o   C'est un livre magnifique, un pur joyau ! Et tu traites avec cette poésie incomparable un sujet dur, actuel, qui nous guette tous ! Comment fais-tu ? Comment fais-tu pour que cela nous paraisse aussi facile et simple que dur et difficile ? Tu utilises l'innocence de Simon comme une arme, une défense et en même temps une faille ! Comment as-tu réussi ce miracle ?

C’est gentil Théo de me dire ça. Je rougis là, c’est malin ! Je ne sais pas comment j’ai fait, en vérité. Je pense souvent à cet écrivain vénitien que j’avais interviewé quand j’étais journaliste, et qui m’avait dit : « pour une personne, une page blanche a juste une longueur et une largeur. Pour un écrivain, elle a surtout une profondeur. Et c’est dans cette profondeur que l’écrivain va chercher ses personnages ». Je retravaille aussi beaucoup mes romans. Presque une cinquantaine de fois. Je traque le mot trop facile, la mauvaise expression, le coup de fouet qui manque au paragraphe, la chute d’un chapitre. Tout doit sembler naturel et couler comme une eau bien fraiche. Et surtout être sincère. C’est peut-être le mot clé pour répondre à ta question.


o   As-tu fait des recherches pour écrire ce livre ?

Oui dans ma mémoire ! Et je suis retourné à Sainte-Anne, une grande clinique psychiatrique parisienne, où j’ai fait de nombreux séjours. Je voulais revoir les lieux différemment. J’ai appelé leur service de communication, et je me suis bien gardé de leur dire que j’y avais été patient ! En entrant dans la Cafétéria, beaucoup de souvenirs m’ont sauté au visage et m’ont permis d’écrire les scènes qui s’y déroulent.


o   As-tu une anecdote à nous raconter sur l'écriture du roman ?

Oui. Lola (la grand-mère paternelle de Simon) est en vérité ma grand-mère paternelle. Tout est vrai ! Les séances de spiritisme, les sorcières, les fiancés fantômes, le grand-père milliardaire qui dilapide sa fortune en jouant aux courses. Je n’ai rien inventé. La vie est un roman !

  •  Ton agence de communication

o   Peux-tu nous présenter ton agence de communication ?

Avec plaisir !


o   Qu'est ce qu'une agence de communication exactement ?

Notre rôle est de promouvoir les livres que nous confient les maisons d’édition. C'est-à-dire obtenir des articles de presse en incitant les journalistes et les blogueurs à lire les livres que nous leur envoyons.  Obtenir des émissions de télévisions et radios nationales. Déplacer les auteurs dans les salons du livre ou dans des libraires en gérant toute la logistique (transports, hôtel, commandes de livres, médias locaux). Et organiser tout ce qui peut servir un livre (déjeuner ou dîner de presse, évènements multiples, voyages de presse, partenariats…)


o   Depuis quand existe-t-elle ?

Bientôt sept ans, septembre 2006.


o   Qui la dirige ? De qui le bureau est-il composé ?

Je la dirige. Laurent Clerget, mon associé, est gérant. Il accompagne les auteurs dans les émissions nationales, gère les envois des services de presse, accompagne les auteurs sur les salons du livre en province et veille à ce que nous ne manquons de rien à l’agence (fournitures, eau, croissants…). Eliane Couton se charge d’organiser tous les déplacements des auteurs en province et les librairies aussi bien en Province qu’à Paris ou dans ses environs. Les libraires et les organisateurs de salon l’adorent à juste titre. Arnaud Bongrand mon assistant m’assiste en tout, il est pour moi d’une aide très précieuse. Virginie Jullion s’occupe des radios de province avec les lesquelles elle organise des entretiens avec les auteurs. Elle gère pour ces radios les chroniques et les partenariats. Elle m’assiste aussi pour l’ensemble des blogueurs. Audrey Durand est notre comptable et assure avec soin la revue de presse pour nos clients, ainsi que le compte rendu sur notre site www.gillesparis.com, des extraits des meilleurs articles. Nous avons aussi trois stagiaires que nous formons et qui restent entre trois et six mois. Je crois qu’on forme une belle équipe, soudée et qui essaye de donner le meilleur d’elle-même. Nous avons un informaticien hors pair en extérieur, Olivier Pibarot qui a conçu notre site, et le mien en tant qu’auteur (www.gillesparis.net). Et une société d’expert-comptable, également en extérieur.


o   Qui ton association représente-t-elle ?

Ce n’est pas une association, mais une SARL. Nous représentons beaucoup d’écrivains, parmi lesquels Richard Bohringer, Janine Boissard, Christine Orban, Catherine Hermary-Vieille et tant d’autres ! Nous gérons en moyenne une dizaine d’écrivains chaque mois.


o   Combien de livres présente-t-elle par an ?

A peu près 120 livres.


o   As-tu beaucoup de blogueurs partenaires ?

Oui, presque 400 blogueurs ! Et il en existe plus de mille !


o   Comment les choisis-tu ?

C’est souvent eux qui nous choisissent et demandent un partenariat. S’ils sont sérieux et chroniques régulièrement nos livres, nous poursuivons notre collaboration.  Ce qui est le cas avec la plupart d’entre eux. Je ne demande jamais à ce que tous nos livres envoyés le soient ! En plus, les blogueurs ont soit un métier qui les accapare, soit des études qui les éloignent parfois de leurs blogs. Il faut être compréhensif. Il m’arrive aussi de leur envoyer spontanément un livre qu’ils n’ont pas demandé. Parce que je pense qu’il peut leur plaire. Et je peux me tromper !


o   Comment te contacter ?

Sur mon mail : laugil@gillesparis.com


  •      Toi, tes goûts et tes couleurs

o   Marié ? Père ?

Je ne suis ni marié, ni père, en dehors de mes quatre romans (je viens de rendre à mon éditeur L’été des lucioles qui paraitra en janvier 2014 chez Héloïse d’Ormesson). Et très heureux dans ma vie privée !


o   Où habites-tu ?

A Paris !


o   Quelle est ta couleur préférée ? Ton jour préféré ? Ton animal favori ?

Ma couleur préférée : le bleu sans hésiter, comme le ciel quand il est de bonne humeur, ou la mer dont je ne me lasserais jamais ! Mon jour préféré ? Le samedi où je récupère mon retard de la semaine, où j’écris, où je fais mes achats (CD, DVD, fringues). Et mon animal favori : mon chien Franklin, un beagle affectueux et absolument pas obéissant.


o   Quel est ton film préféré ? Pourquoi ?

Peter Pan, pour apprendre à ne pas grandir trop vite !


o   Ton peintre préféré ? Pourquoi lui ?

Magritte, pour sa poésie et la porte de l’imaginaire qu’il entrouvre !


o   Quel est ton auteur classique préféré ? Pourquoi ?

Françoise Sagan, pour son apparente légèreté.


o   Quel est ton livre classique préféré ? Pourquoi ?

N’importe quel roman d’Agatha Christie pour la force de ses dénouements.


o   Quel est ton auteur préféré ? Pourquoi ? Quel livre de lui préfères-tu ?

Tennessee Williams pour la fêlure qui hante ses héros et héroïnes. Pour la facilité de cet écrivain à changer de milieu social tout en racontant les mêmes histoires universelles. Mon livre préféré : Soudain l’été dernier qui contient à la fois la grâce, la pureté, l’élégance, l’incroyable secret qui lie les personnages et l’indicible horreur de certaines blessures.


o   Quel est ton livre préféré et pourquoi ?

Portrait d’un mariage de Harold Nicolson (Stock), ou l’histoire d’un couple hors norme et libre : Vita Sackville West (l’amante de Virginia Woolf qui fit d’elle son Orlando) et Harold Nicolson diplomate avec lequel elle eut deux enfants. L’un deux, Nigel, alterne sa voix avec celle de sa mère dans un livre à deux voix, surprenant, fascinant, d’une incroyable modernité.


o   Lisais-tu jeune ? Quoi ?

Oui, pêle-mêle : Agatha Christie, Françoise Sagan, Les Dingodossiers dessinés par Marcel Gotlib sur des scénarios de René Goscinny, Contes et Légendes, Les Jalna de Mazo de la Roche.


o   Lis-tu encore beaucoup aujourd'hui ?

Oui, tous les romans que je défends. Et l’été tous les romans que mes amis écrivains publient !


  • Les questions en vrac :

o   Tu cuisines ?

Oui, je fais de sublimes salades composées !


o   Des conseils pour les futurs écrivains ?

Travailler son texte, encore et encore. Et ne le faire lire que quand on ne voit plus quoi changer. La première lecture d’un éditeur est capitale ! Ne jamais donner à lire un brouillon de roman. Etre exigeant avec soi-même. A l’excès.


o   Des projets ?  Pourrais-tu nous en parler ? Nous donner la trame  des futures histoires ?

Oui bien sûr ! Comme je disais plus haut je viens de rendre le manuscrit de mon quatrième roman L’été des lucioles qui paraitra chez Héloïse d’Ormesson en janvier 2014. Une histoire plus lumineuse que mes précédents romans, avec davantage de personnages. Victor, neuf ans, va vivre un été dans le sud de la France qu’il ne sera pas prêt d’oublier ! En octobre et novembre 2013, je publie un texte dans deux ouvrages collectifs (Albin Michel).  Dans le premier, Toi ma sœur j’y évoque mes deux sœurs à hauteur d’enfant, et dans le second, Toi mon père,  mon paternel.  Je me livre pour la première fois, dans un exercice qui n’a pas été facile pour moi. Deux chapitres de ma vie pour mieux éclairer mes romans.


o   Pourquoi avoir voulu rééditer "Autobiographie d'une courgette" ? Peux-tu nous parler de ce livre ?

En fait il s’agit d’une nouvelle édition augmentée et illustrée par les dessins superbes de Charles Berberian. Flammarion est venu me demander si j’étais d’accord. J’ai tout de suite apprécié cette idée que ce roman, publié il y a onze ans, puisse avoir une deuxième vie et entrer ainsi dans les écoles de France. Un avant-propos subtil décortique le contenu du roman. Une interview de l’auteur en dit presque autant que celle-ci ! A un portrait chinois amusant, s’ajoutent des jeux, des tests ! Une couverture jaune citron que je trouve très réussie.  Le texte, lui, n’a pas été modifié. Des notes en bas de page expliquent certains mots, expressions, séries TV,  ou marques. Je suis très fier de cette nouvelle édition !


o   Et de tes autres romans ?

J’essaye d’être un passeur d’émotion. Je ne cherche pas à faire ce qu’on appelle des romans sociaux. Je n’ai aucun message à donner. J’aimerais que chacun de mes romans fassent ressurgir l’enfant qui est en chaque lecteur et qu’il retrouve au travers de mes narrateurs un peu de son enfance perdue.


Merci Gilles !

Merci Théo. Dans L’été des lucioles, on y découvrira un certain Théo, oncle de deux jumeaux, Tom et Nathan… Je n’en dirais pas davantage !"

Moi, dans un roman ? Yes ! Encore un grand merci à Gilles Paris !

A bientôt tout le monde
Théo

2 commentaires:

  1. "J’étais un élève indiscipliné qui ne s’intéressait ni à l’histoire, ni à la géographie et encore moins aux mathématiques. Je séchais beaucoup de cours, me promenant dans Paris avec mes copains. J’avais tendance à les suivre, particulièrement pour faire des bêtises (vous n’en saurez rien !). Mes cheveux étaient longs, je m’habillais avec des couleurs impossibles (orange, violet), je parlais peu, je mâchais beaucoup de chewing-gum, et je n’aimais que mon professeur de philosophie qui me faisait recopier mes rêves au réveil, et qu’on étudiait ensemble à l’issue des cours. "
    -> ROOOOH !

    Je crois que je la connaissais l'histoire du prof de philo :p

    Aller au-devant de ses lecteurs est un cadeau du ciel.


    "« pour une personne, une page blanche a juste une longueur et une largeur. Pour un écrivain, elle a surtout une profondeur. Et c’est dans cette profondeur que l’écrivain va chercher ses personnages »"
    Wah ...

    "Et ne le faire lire que quand on ne voit plus quoi changer. La première lecture d’un éditeur est capitale ! Ne jamais donner à lire un brouillon de roman."
    Trop tard 8)

    Merci pour l'interview :)
    Un peu longue peut-être...
    Mais complète x)

    RépondreSupprimer
  2. Quelle magnifique interview de Gilles.... je suis encore plus en amour pour lui !
    Cajou

    RépondreSupprimer

Salut !!
Merci de laisser une trace de votre passage, avec politesse, cela va de soi !!
Amicalement
Théo